22 janvier 2006
La fenêtre
Le havre de la maison tangue sur la houle frénétique du vent
J’ai délicieusement peur arrimé en ma table ronde
Calé au chaud dans le beurre de ma bouillie d’avoine
Je regarde à travers la fenêtre les chevaliers pirates
Chevaucher les éphémères dragons des nuées grises
Généreusement les carreaux se saumurent de tempête
Edifiant à jamais les châteaux d’albâtre de mes dix ans
Texte Yann Le Rousic
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