faire face

Et si un jour le lien casse
Que de nous retenir il se lasse
Il nous faudra bien faire face
Et au vide accepter de faire place



© Yann Le Rousic

Comments

[Vendredi]

J'aime beaucoup ce passage dans ton commentaire.

Le vrai problème se pose à l'hypersensible quand il ou elle perd confiance (principalement en lui/elle-même), et se coupe trop longtemps du reste du monde. La solitude sert à poser ses sentiments sur le support préféré, à aller jusqu'au bout de son mal, si cela est ressenti comme nécessaire. Au-delà, la créativité finit par s'essouffler, l'esprit tourne en rond. Il faut alors regarder vers ceux et celles qui ont toujours été et seront toujours là, tels les phares.

C'est une inconnue qui te dit cela (peut-être plus facilement que si elle te connaissait), mais c'est vers les complices du réels qu'il faut aller quand on est malheureux/se. J'espère que c'est ce que tu fais quand tu n'as pas ta palette en main, depuis quelques semaines (sourire)

[feuilllle]

tout passe et parfois lasse
moi, ici je me delasse...
sourire à toi

[Olwenn]

d'accord avec toi Yann et inutile de s'attarder là-dessus peut-être - comme le coup du verre à moité vide vs. celui à moitié plein - mais moi je trouve qu'on se débrouille pas mal pour faire la vie dure au vide, non? On remplit le vide, la page blanche etc... de spirales, de convolutes, de fumée, de mots, de fleurs, de chimères, d'empreintes, entre autres choses intangibles. Tendance, moi, à ne pas prendre le vide au sérieux - le néant guise Sartre hag all. Le vide, c'est quand on nettoie. Non? (L'absence c'est encore autre chose.)

[Nessy]

oui, le lien part du coeur et le vide est souvent dans la tête

[yann]

Ó, je pense sincèrement que si...
le vide existe !
et c’est bien pour cela qu’il y a urgence à chercher la lumière ici-bas,
trouver les bonnes connections avec les énergies terrestres et notre vraie humanité.