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3 août 2006

fabricant


Je sculpte mes mots sur des rêves de pierre
Je sculpte mon âme sur des cailloux prières

Je demeure en mémoire hors des nations bavardes
Je demeure en minéral dans le lent songe des bardes

Ici le geste prolonge le sens dans la gwers des matières
Ici je suis né enfant d’un peuple fabricant de lumière

Un peuple devisant sur l’immobilité du mouvement
Un peuple chantant l’avant sur le roc du parlants

Ce peuple taillant lentement son verbe au confluent des vents
Ce peuple creusant ses chants dans la rhétorique du temps

Le peuple rêvant
Le peuple faisant
Le peuple enfant

©Texte Yann Le Rousic

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Commentaires
O
Voilà...Feux de tourbe, reflets du métal, odeurs de bruyère, la roche qui accroche la lumière du matin ;-)<br /> Toutes mes cellules reconnaissent cet air-là.
Y
Salut les amis et bonjour aux nouveaux visiteurs…<br /> Je ne suis déjà quasiment plus là…<br /> Je descendrais de temps en temps des monts cévenols <br /> Et je posterais probablement quelques textes depuis un cybercafé, mais serais peu présent sur le Web …<br /> Alors pardonnez-moi si je commente peu… et pour les contacts e-mail il y a peu de chance pour que j’y réponde avant début septembre …<br /> <br /> Voilà<br /> @+<br /> Yann<br /> PS : Pascal et feuille …. A priori pas de problèmes :-)
F
merveilleux blog Yann, une invitation réelle à l'imaginaire, ce dont on a tous et toutes le plus besoin.<br /> puis-je te déposer sur mes liens? (c'est tellement plus pratique pour aller lire regulierement!)<br /> cordialement, feuilllle.
P
En dépit, à mon sens de quelques facilités, le texte est fort en bouche et possède de l'allure. Les métaphores y font mouche et forment un texte droit et digne. Je reviendrai probablement hanter ce blog un jour ou l'autre.
A
Elle trouvait son image raccord. Avec ce que d’elle pensaient les garçons, lui attribuant illico la mention très bonasse. Idem pour les filles, elle aime ça aussi. A l’exception peut-être du très qu’elles troqueraient pour un trop.<br /> Prolétaire, Claire Keim , comme elle s’étiquette sans hésiter : « Ce terme ne m’effraie pas, au contraire. Prolétaire, comme un râle, comme lorsqu’on sent quelqu’un bien profond en vous, prêt à tout lâcher, c’est tout .»<br /> <br /> La suite sur http://hirsute.hautetfort.com
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