19 janvier 2008
Retour
J’habitais le sombre
enlisé dans l’épaisseur de l’ombre
submergé de tous ces vides emplissant mes décombres
et de mes hoquets d’âme en surnombre
Plus muet que sourd
ma gorge étranglée de détours
hurlait en creux le vacarme de tant de mots d’amour
psalmodiant de silences le chapelet des jours
Aujourd’hui dans le bruissement de la pénombre
j’entends enfin le chant du jour
Me voici de retour
Yann Le Rousic
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