12 août 2006
Le parfum de l’ombre
Ecrasé sous la lourde méditation de l’astre des siestes occitane,
pris dans la nasse lasse d’un espace qui s’efface dans le soumis sommeil du sud,
je dévisage le mirage vibrant d’errance qui flotte au-dessus du brûlant du sol.
Ici, le mouvement lent du temps semble s’être figé en équilibre sur la frontière des crêtes
et plus rien ne semble vouloir bouger au-delà de la trouble danse de l’air.
Seul l’écho d’un chant de labeur et de sonnaille monte du tréfonds de la vallée asséchée,
c’est la chaude plainte du chevrier qui nous chante le dense parfum de l’ombre
©Texte Yann Le Rousic
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